“Depuis plusieurs années, l'attention des scientifiques a été attirée sur l'effet sanitaire des radiofréquences utilisées en particulier par les téléphones mobiles. Il s'agit à la fois d'un sujet industriel majeur et d'un sujet de société car, compte tenu du développement considérable de la téléphonie mobile et de la pauvreté du dossier scientifique, il est apparu qu'il fallait agir.
L'Académie des sciences, saisie par l'Association française des opérateurs privés de télécommunications, a décidé de faire le point sur les connaissances scientifiques et de déterminer les bases de recherche qu'il serait nécessaire de promouvoir pour étudier les effets des radiations électromagnétiques non-ionisantes provenant de différentes sources et en particulier des téléphones mobiles.
Il a été décidé de confier à la Fondation pour le développement de la science et de ses applications de l'Académie des sciences (FDSA) et à son Comité permanent des programmes scientifiques, le soin de mener une concertation internationale à l'issue de laquelle la décision a été prise d'organiser ce colloque, placé sous le triple sceau de l'Académie des sciences, de son Conseil pour les Applications (le CADAS), et de l'Académie nationale de médecine.
L'objectif était de permettre d'analyser et de discuter les résultats obtenus et d'ouvrir des perspectives pour des recherches nouvelles, en réservant aux débats une place aussi large que possible.
Les travaux ont été organisés en six sessions : "Dosimétrie", "Études sur l'homme", "Études animales et in vitro", "Épidémiologie", "Évolution du contexte technique, économique et réglementaire", "Gestion des éventuelles alertes devant un danger potentiel". Une table ronde a clos le colloque.”